Creully - Four communal ???

Creully
Au XIXe siècle, il y avait-il un four à pain disponible pour tous les habitants?
Enquête en cours.....

Creully - Trois nouvelles gravures anciennes

Gravures découvertes à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) à Paris.




Creully - La Maison Mesnil (2)




Publicités parues dans un programme de fête Saint Clair en 1929










Creully - Le monstre est retrouvé

Novembre 2006
J'ai retouvé le monstre qui était apparu lors des fêtes Saint Clair dans les années 60.
Photo prise en 2006
CREULLY Toponymie


Quelques recherches de toponymie


Suivant Huet, Origines de Caen, le nom de Creully, Curleïum, vient de l'anglo-saxon Churl qui signifie Paysan, rustique, sans doute parce que ce canton était peuplé de laboureurs.



(Essai historiques sur la ville de caen et son arrondissement / par G. de La Rue)
Il faut aussi remarquer que les langues barbares, à mesure qu'elles s'établissent dans un pays, vont toujours en s'adoucissant. Par exemple, le d et le th ont fini par être supprimés dans le nom primitif de certaines villes; de Cadomus on fait Caen........ de Credolium on fait Creully etc.;


(Geneanet) Le nom est surtout porté dans la Manche (variante : Creuly). On trouve aussi en Picardie la forme Creuilly. Il désigne celui qui est originaire de Creully, nom d'une commune du Calvados. Signification probable : le domaine de Croll(i)us, nom d'homme gaulois.
Creully - Le château

Le château de Creully a été représenté sur de nombreuses cartes postales.
De jour en jour je vous en présenterai.
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CREULLY - Vue ancienne de la Place
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CREULLY - Vues anciennes de la Place
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CREULLY - Vues anciennes de la Place
(2)









CREULLY - Vues anciennes de la Place (1)





Creully - Laiterie PAILLAUD


Présentoir publicitaire de boite de lait sucré de la laiterie Paillaud


CREULLY - La situation géographique


CREULLY - La moitié du village en feu

L’indicateur de Bayeux (journal local)
25 novembre 1840


Une immense catastrophe vient de mettre en ruines la moitié de la localité de Creully !
Dans la nuit du mardi 18 courant, à dix heures du soir, le feu s’est manifesté à une maison située à l’extrémité du bourg, dans la partie la plus rapprochée de Saint Gabriel, au moment où l’ouragan était dans toute sa force.
En peu d’instants l’incendie avait pris la plus violente intensité ; et la flamme poussée par le vent impétueux attaquait l’extrémité opposée de la commune, la rue de Caen, volant de toit en toit, embrasant simultanément, dix, vingt, cinquante, quatre-vingt maisons.

Attirés par la lueur des flammes que l’on apercevait de plusieurs lieues de distance, les habitants des communes environnantes étaient accourus en foule au secours de leurs malheureux voisins ; mais leur zèle et leurs efforts devaient demeurer stériles.
Ils étaient venus plutôt pour assister au désastre que pour arrêter les effets ; effets si dévorants et si rapides, que la plupart des maisons voisines de celle où le feu avait commencé, ne parvenaient pas à se soustraire à sa fureur qu’en sautant, à peine éveillés et presque nus, par les fenêtres de leurs demeures, dont les toitures et les planchers s’abîmaient avec fracas.
D’après les renseignements que nous avons pris nous-mêmes sur les lieux de la cause de cet épouvantable malheur, c’est la fatale imprudence d’un jeune homme de la localité qui a tout causé.

Le nommé Lampard était rentré dans la soirée de mardi dans un état complet d’ivresse ; sa mère le voyant dans cet état lui avait refusé une chandelle qu’il demandait pour aller se coucher. Il monta à l’espèce de grenier qui lui servait de chambre, et s’étant servi d’un briquet chimique pour obtenir de la lumière, il rejeta l’allumette qui mit le feu à la paille éparse autour de lui.
Le chaume fut bientôt embrasé, et de cette pauvre et chétive habitation, à celles qui l’entouraient, aux quatre-vingt-dix maisons incendiées, la flamme se répandit avec une rapidité instantanée. On n’a pu sauver que les bestiaux, tout le reste a été consumé ; les meubles, le linge, les récoltes ont disparu dans le désastre.

Plusieurs habitants qui ont fait des efforts surhumains pour disputer au fléau une partie de leur petite fortune, ont eu la figure brûlée et deux de ces malheureux, nous a-t-on dit, sont menacés de perdre la vue.
C’était un lamentable spectacle et impossible à décrire dans toute son affreuse vérité que celui de toute une population fuyant devant l’incendie et lui abandonnant ses meubles, sa fortune, tout jusqu’à ses vêtements.
Et, quand le jour est venu éclairer ces scènes de désolation, on ne voyait que des ruines fumantes, des murailles calcinées, des meubles brisés et épars sur le voie publique, et plus de deux cents familles, dont la plupart à demi nues, errantes au milieu de ces tristes débris.

Creully, deux nouveaux croquis anciens



Ces dessins sont issus d'ouvrages anciens (bibliothéque de Caen)

Creully: la laiterie Paillaud


Le buvard publicitaire

Creully, son histoire vue en 1867


Texte paru en Avril 1867 dans l’ouvrage « Magasin Pittoresque »
Texte sans aucune modification d’orthographe.

Creully est situé à 18 kilomètres de Caen, sur une colline, près du cours de la Seule. C’est un chef-lieu de canton. On y compte moins de mille habitants.
Son église n’est pas un édifice qu’on doit regarder avec indifférence : la nef, les bas-côtés, le chœur sont du style roman.
Mais le véritable titre de Creully à l’attention est son château fort, l’un des mieux conservés du Calvados. Il est composé de constructions d’époques diverses : on prétend que quelques-unes, par exemple, les salles voûtées à plein cintre, doivent remonter jusqu’au douzième siècle et être attribuées au premier baron de Creully, Haimon ou Hamon le Hardi ou le Dentu. Ce seigneur possédait, outre le domaine de Creully, ceux d’Evreux, Moisy et Torigny ; il fut tué, en 1047, à la bataille du Val-des-Dunes, entre Caen et Lisieux ; son corps, relevé par ses hommes d’armes, est enterré en face de l’église d’Esquay, près Evreux.

Le second Baron de Creully, Robert Fitz-Hamon, contribua sans doute beaucoup à l’accroissement de la forteresse. C’était un vrai chevalier féodal, guerroyant sans paix ni trêve. Il avait pris le parti du roi Henri 1er contre son frère Robert, duc de Normandie. Au siège de Falaise, une flèche l’atteignit à la tête, et il en perdit la raison. Il mourut en Angleterre, en mars 1107, et fut enterré au monastère de Tewkesbury.
Le troisième baron fut Robert de Caen, comte de Glocester. On croit que Mathilde , sœur de Robert, épouse de Geoffroy Plantagenet, vécut quelques temps cachée dans le château de Creully.

L’histoire du château n’offre plus, après ces grands personnages, que peu d’épisodes intéressants. En 1301, il avait pour maître Guillaume, sire de Vierville en Cotentin, par suite de son alliance avec Marie de Creully, en ce temps là la plus riche héritière de la basse Normandie.

Le quatorzième baron fut dépouillé de sa baronnie, en 1417, par Henri V, qui le donna à Hortaux de Vauclos, l’un de ses chevaliers ; mais les Vierville reprirent le château après l’expulsion des Anglais, à la suite de la Bataille de Foussigny, le 5 avril 1450. C’était une mauvaise race, détestée des paysans ; elle s’éteignit vers la fin du quinzième siècle.

La troisième lignée des barons de Creully eut pour chef Jean de Sillans, en 1512.
Le vingt-deuxième baron, Antoine de Sillans pris le titre de marquis de creully : il mourut écrasé sous les dettes ; le domaine fut vendu, au profit des créanciers, par arrêt du Parlement de Dijon fut acheté par Colbert. Le fils héritier du grand ministre, le marquis de Seignelay, fit ériger la baronnie en comté : le petit-fils de Colbert porta toujours le titre de comte de Creully.

En 1690, le château de Creully entra, par suite d’alliances, dans le domaine des Montmorency. Il fut vendu, pendant la révolution, au profit de l’Etat, et acquis par un député de Calvados à la Convention, nommé Dupont.
Divers propriétaires se sont succédés depuis, et l’on doit dire à leur honneur qu’ils ont considéré comme un devoir de défendre la vieille forteresse contre le plus formidable des ennemis qui l’assiégèrent jamais, le temps !

La Poste d'antan

La poste et les postiers.
La poste de creully a changé de lieu au fil des ans.
Sur la photo (début du siècle dernier), elle se situe sur la place du marché. Non loin de la poste actuelle.
Elle a aussi été dans la rue d'Arromanches qui descend vers le lavoir.

Ce postier est mon Grand-Père paternel.