L'aspect architectural supposé de la grange aux dîmes de Creully.

A partir des quelques éléments encore apparents du bâtiment se trouvant rue de Bayeux et d'études sur les granges aux dîmes des environs, je propose ci-dessous un dessin de l'aspect architectural de la grange dîmière de Creully à son origine.
 

Une grange dîmière, grange dîmeresse ou grange aux dîmes est un bâtiment permettant sous l'Ancien Régime d'entreposer la collecte de la dîme, impôt portant principalement sur les revenus agricoles collectés en faveur de l'Église catholique.

Bien que cet impôt puisse être versé aussi en argent, il est également souvent perçu en nature, un dixième de la récolte, est alors regroupé dans ces vastes granges dîmières dépendantes d'un monastère ou d'une autorité civile qui se charge ensuite de le redistribuer aux différents bénéficiaires de la région.

La grange de Crépon


La grange d'Asnelles

La grange de Commes

Le lutrin de Creully offert à l'abbaye de Juaye-Mondaye

Le 19 janvier 1957, le conseil municipal de Creully décida d'offrir à l'abbaye de Juaye-Mondaye le lutrin en fer forgé de l'église Saint Martin de la paroisse.
Le révérend père Prieur de cette abbaye du Bessin avait demandé à Monsieur Paillaud, maire, que la commune vende le dit lutrin à son abbaye.
Le lutrin étant inutilisé depuis longtemps, le conseil en fit don aux prémontrés de Juaye-Mondaye.

Le lutrin tel qu'il était en 1957

Le clocher de l'église Saint Martin de Creully

Un croquis de Franck Isidor que je remercie.

Il n'y a pas de petites économies à Creully - 1853

Etablissement d’une rampe.d'escalier

Extrait du registre des délibérations du Conseil Municipal
Monsieur Lacour propose au Conseil Municipal d’établir une rampe le long des marches qui servent aux piétons pour accéder à la place par les rue du moulin – Le Conseil après avoir délibéré reconnaissent l’utilité que pourra offrir cette rampe principalement en temps de gelée et de verglas adopte la proposition de Mr Lacour et décide que dans la composition de cette rampe il faudra y faire entrer les vieux fers provenant de la démolition de deux puits qui existaient sur la place publique.

Juin 1890 - Accident à la carrière d'Orival


Le sieur Adolphe Collet, 62 ans, ou­vrier carrier, qui travaillait aux carrières d'Orival, situées à Am­blie, à extraire la pierre dite de Creully pour le compte du sieur Lerenard, carrier à Lantheuil, a été pris sous une énorme pierre qu'il manœuvrait. Cette pierre du poids  de 800 kilos ayant dévié est tombée sur le malheureux ouvrier.

M. Chotard , docteur à Creully, a déclaré que le blessé  était en danger de mort et qu'il craignait, s'il survivait, de le voir dans l'incapacité de jamais retravail­ler . Il a la colonne vertébrale fracturée avec écrasement de deux vertèbres.