Creully - Un garde trop complaisant.

En rentrant chez son patron, le sieur Grelley, à Creully, un jeune domesti­que, le jeune Marie, 15 ans, fut pris d'un certain besoin et se mit à le sa­tisfaire sur le bord de la route. Un nommé Adrien Hubert, 34 ans, journalier à Lantheuil, qui l'aperçut, lui déclara être le garde champêtre de St-Manvieu et le menaça d'un procès-verbal pour sa tenue inconvenante.
Marie, effrayé, remonta sa culotte au plus vite et le faux garde champêtre, en l'aidant, lui subtilisa sa montre.
Poursuivi pour vol, Hubert a déclaré pour s'excuser qu'il avait un peu bu. Bien qu'il ait rendu la montre de­puis, il a attrapé 15 jours de prison.

1914-1918 L'hôpital belge à Villiers-le-Sec (Creully sur Seulles)

Les soldats belges prirent possession du séminaire de Villiers-le-Sec le 11 octobre 1914. Ils y restèrent jusque dans le courant de 1918, époque à laquelle les derniers évacuèrent ces établissements pour aller tenir garnison, les uns à Honfleur, les autres au camp d'Auvours, près Le Mans, d'où ils furent ensuite dirigés au front.
Pendant la période de février 1915 jusqu’à la fin de l'année 1916. de nombreux détachements furent envoyés par les centres d'instruction de Bayeux, de Sommervieu et de Villiers, à Dunkerque, à Calais et sur le front.
Les soldats belges devant le café de Villiers le Sec
A la fin de l'année 1916, l'autorité militaire belge ayant aménagé le séminaire du Villiers, (son ancienne caserne) en hôpital, un service de voitures et d'auto d'ambulance fut organisé pour venir chaque jour apporter à la gare de Bayeux les convalescents et y reprendre les blessés laissés par trains sanitaires.
Le premier malade arriva à Villiers le 8 décembre 1916. De ce jour, jusqu'au 11 novembre 1918, date de la signature de l'armistice, 8 218 militaires belges reçurent des soins dans cet établissement.
Aux grandes offensives d'octobre et de novembre 1918 le nombre des hospitalisés se trouva même porté à 800, dont un grand nombre étaient grièvement blessés.
Pendant l'occupation, les malades opérés furent ordinairement envoyés dans les dépôts de convalescents de Caen et de Portbail (Manche).
Après la signature de l'armistice, l'hôpital de Villiers fut évacué et les hospitalisés
envoyés dans les hôpitaux de Calais et d'Ostende; le dernier détachement, qui était de
180 hommes, quitta la Séminaire le 30 décembre 1918.
Pendant la période d’occupation, il se produisit 27 décès ; vingt-cinq de ces militaires morts au service de leur Patrie, ont été inhumés dans le cimetière de Villiers, un fut rapporté à Bayeux et un autre transféré à Dinard.

L'emplacement du café photographié ci-dessus
Merci à Jean-Marc.

Louis Champonnois, inventeur de Villiers le Sec (Creully sur Seulles)


 
Dans le "journal d'Agriculture pratique" de 1921, un article fait référence à un ingénieur agricole de Villiers de Sec (Creully sur Seulles), monsieur Louis Champonnois.