1884 - Le prêtre de Creully prêchait sur des tréteaux...

Nous sommes en 1884, les travaux de restauration de l'église St Martin de Creully se terminent mais rien ne permettait (à part une planche et des tréteaux) au religieux de prêcher la bonne parole. Les membres du conseil de fabrique  se tournent vers le conseil municipal.
La fabrique, au sein d'une communauté paroissiale catholique, désignait un ensemble de « décideurs » nommés pour assurer la responsabilité de la collecte et l'administration des fonds et revenus nécessaires à la construction puis l'entretien des édifices religieux et du mobilier de la paroisse.

28 janvier 1884 - Le conseil de fabrique de l'église de Creully demande une chaire.
11 novembre 1885 - Le conseil municipal vote l'édification d'une chaire
 C'est aux archives de l'évêché de Bayeux que j'ai découvert le plan du projet de chaire.
Ce projet ne sera pas réalisé


La nouvelle commune de Creully va-t-elle être rebaptisée ?

Il réfléchit pour le nouveau nom de Creully...
Le futur nom éventuel de Creully après l'union avec Saint Gabriel-Brécy et Villiers le Sec.
Les idées des internautes 

- Creully (sans rajout);
- Creully sur Seulles (La Seulles sépare Villiers et St Gabriel et passe à Creully);
- Creully en Bessin (Creully est à la limite du Bessin et de la pleine de Caen);
- Creully en Normandie (situe la commune dans sa région);
- Creully la Baronnie (référence à l'histoire locale);
- Creully le Dentu (en souvenir du premier baron de Creully)...



Remise de décoration à Creully (années 30)

Une nouvelle pièce dans ma collection.

Charcuterie de Creully.... Pierre Jacquot manie le saindoux comme un artiste.

L'église Saint Martin et le château de Creully ont été réalisés en saindoux (années 60  70) par monsieur Jacquot, charcutier.
Les deux personnes qui posent sur la photo sont ma sœur Geneviève et mon grand père maternel Robert PATE. Pour la petite histoire mon père sur le modèle de l'église avait également fait les vitraux avec des papiers d'emballage de bonbons pour reprendre les couleurs d'origines des personnages et ma mère allait de bonne heure le matin à l'église pour croquer les images de ces vitraux pour modèle. Dominique Jacquot

Creully - Au château de Creullet, union entre Henri Labbey de Druval et Mélite de Kergariou.

Proche du château fort de Creully, sur la rive opposée de la Seulles, se dresse, au coeur d'un joli parc, le château de Creullet.
La demeure, harmonieusement proportionnée, se compose d'un niveau principal, destiné aux pièces de réception, construit sur un soubassement réservé aux services. Un toit à quatre versants, agrémentés de lucarnes, couvre l'étage. La façade tournée vers la cour d'honneur présente un avant-corps à fronton triangulaire armorié.
C'est sur ces armoiries que je viens de faire des recherches.

La traduction latin-français de Sine labe est "impeccablement"

Ci-dessous, l'acte de mariage de Henri Labbey de Druval et de Mélite de Kergariou.





Un nouveau jeu......les détails de Creully


Je vous propose de jouer pour gagner un de mes livres (ci-contre).
Pour cela, trouvez parmi les 15 détails ci-dessous ceux qui n'ont pas pu être photographiés à Creully.
Vous avez jusqu'au 5 mai minuit.
Une question subsidiaire départagera ceux qui auront trouvé les bons détails.
Envoyez moi vos réponses à l'adresse mail:
j-p.barette@wanadoo.fr
Aidez-vous des articles de ce blog.
 

Château de Creully - La grande salle voûtée avant les travaux de creusement.


Samedi dernier, ARTE présentait  le film de Frédéric Compain "Guillaume le Conquérant". Comme nous le montrent les deux photos ci-contre, des scènes ont été tournées dans le château de Creully; notamment dans la grande salle basse. 
Occasion de se pencher sur l'état de cette salle avant le creusement. Grâce à deux dessins remontant aux années 1800.., nous pouvons voir le niveau du sol avant les travaux de terrassement.


La ligne rouge indique le niveau avant le creusement.
Dessin de Jolimont Théodore (1788-1864) Bibliothèque Nationale de France - Vue vers les marches actuelles.
Vue de l'autre côté.


Gérard Michel et Creully - Le Château, les écuries et l'église

Parmi les nombreuses oeuvres de Gérard Michel, architecte,
 nous découvrons trois dessins ayant pour thèmes les écuries, le château et l'église de Creully.
 

Jours de fêtes à Creully.

Fête agricole - Madame Madelaine dans le cercle.
La venue de Louis XI en 1947



Novembre 1842 - Creully - L'Hôtel du commerce en feu.

Dans la nuit de vendredi dernier, un incendie a éclaté au centre du bourg de Creully dans une auberge appartenant au sieur Hardy, restaurateur, connue sous le nom de l'Hôtel du Commerce. Toute la toiture du bâtiment, long d'environ 25 à 30 mètres, a été réduite en cendres, ainsi que toutes les provisions de fourrages et autres contenus dans les greniers. On ne connaît point encore les résultats du sinistre dans l’intérieur des appartements. Ni les secours prodigués en toute hâte par les habitants du bourg et ceux des communes environnantes, ni le zèle déployé par les élèves du séminaire de Villiers le Sec et la brigade de gendarmerie n’ont pu arrêter les progrès du feu, qui, heureusement, ne s’est point étendu aux maisons voisines.

La mare des écuries du château de Creully.

Comme nous le montre  l'ancienne gravure ci-dessous, il y avait bien une mare dans la cour des écuries.

Affaire de battoir au lavoir de Creully en Octobre 1906

Avant de vous conter le fait ci-dessous, je vous prie d'accepter que je change les noms des laveuses concernées.
C'est drôle comme de laver du linge au lavoir, ça ne rafraîchit pas tou­jours les idées, au contraire.
Ainsi la mère Savonjaune et la mère Dubattoir, de Creully, qui lavaient leur linge sale en famille, l'autre jour, dans le lavoir commu­nal, se sont échauffées la tète au point de se dire des choses très désagréables.
Mais le plus triste, ou plutôt le plus gai de l'affaire, c'est que le mari de la mère Savonjaune, ayant voulu s'en mêler, la mère Dubattoir lui a ap­pliqué le sien à plat sur la joue.
Savonjaune eu a vu trente-six chan­delles, et c'est sans doute pour les éteindre qu'il s'est jeté dans le lavoir.
Par bonheur, il n'y avait que dix centimètres d'eau et il nage comme un rouget. N'empêche que, furieux et trempé, Savonjaunne alla porter plainte contre la mère Dubattoir, avec un œil au beurre noir.
Et, depuis ça, Savonjaune trouve que le battoir est un bien drôle d'ins­trument : quand il tape sur le linge, il le blanchit ; quand il tape sur la figure, il la noircit.

Creully - 18 juin 1944 - Un extrait de film avec René Pelcat

Extrait d'un film canadien que nous pouvons retrouver en entier sur "Photo Normandie".
(tapez Bernières sur mer dans recherche)
Nous reconnaissons Monsieur René Pelcat, le garde champêtre de Creully.
Le Régiment de la Chaudière est une unité d'infanterie des Forces armées canadiennes.
 

Jeu sur le thème du château de Creully

Replacez les mots dans la grille.

Quand les seigneurs de Creully ressemblaient à ceux de Rouvres

 Rouvres (commune de l'arrondissement de Falaise)

La race des seigneurs de Rouvres  était inhumaine, tyrannique, forcenée, entre toutes ces familles féodales dont le bon plaisir faisait loi souveraine, dans le rayon, plus ou moins étendu de leurs domaines particuliers. Un des seigneurs de Rouvres, revenant de la chasse, s'avisa, pour se venger sans doute de n'avoir pas découvert la piste d'un plus noble gibier, de décharger son fusil sur un couvreur qui était monté sur un toit. Un autre membre de la même famille battait de la fausse monnaie, se maintenait en guerre contre les gens du roi qu'il se plaisait à braver insolemment, et, infâme sorti­lège, tous les chevaux de son écurie, il les faisait ferrer à l'envers. Un troisième voulut acheter la chaumière d'un pauvre homme, nommé Madoux. Celui-ci, comme le meunier de Sans-Souci, refusa les offres de son seigneur; mais le châte­lain de Rouvres n'était pas un Frédéric-le-Grand. Pendant que Madoux, pour recourir à la protection de Notre-Dame-de-la-Délivrande, accom- plissait un pélerinage, accompagné de sa famille, par un ordre inhumain sa chaumière fut rasée, ses arbres abattus, ses champs dévastés, ses plantations détruites, et la charrue promenée de toutes parts, effaça jusqu'aux moindres vestiges de la modeste habitation du pauvre meunier. Quel triste spectacle au retour! Pourtant ce n'était là, à vrai dire, qu'un avertissement plein de nouvelles menaces : Madoux du moins le comprit ainsi ; et ne trouvant point à qui en appeler de la cruelle vengeance de son seigneur, il fut contraint de déserter le pays.

Les châtelains de Rouvres organisaient, comme on voit, l'exaction et la violence sur une assez grande échelle; une dame, de la même seigneurie, qui ne trouvait à mettre à profit que des confiscations de médiocre importance, ne laissait pas de les combiner avec un raffinement non moins injuste que cruel. L'avarice était la passion dominante de cette méchante châtelaine, et l'on raconte que, pour se ménager un honteux bénéfice, elle donnait du lin à filer aux pauvres femmes des environs, en ayant soin de toujours peser à faux poids les lots de fil qu'elle leur préparait. Tant qu'elle vécut, nul n'osa protester contre sa fraude, mais, à sa mort, le châ­timent céleste se réservait d'accomplir toutes les malédictions secrètes prononcées contre elle. En effet, un habitant de la commune, qui avait passé trois jours en enfer pour avoir lu imprudemment dans le Grimoire, déclara, à son retour de cette périlleuse excursion, avoir vu Madame de Rouvres con­damnée à tenir une énorme balance dont un des bassins pen­chait toujours du même côté, de sorte que, obligée de réta­blir l'équilibre par le seul effort de sa main, la malheureuse suppliciée en ressentait une fatigue insupportable. Or, ce qui prouve bien la véracité du brave homme qui rapportait ce fait miraculeux, c'est que l'ombre tourmentée de Madame de Rouvres fait des apparitions tous les ans à la veille de Noël, dans la grande salle du château.
Les seigneurs de Creully et ceux de Villiers sont regardés comme coupables des mêmes méfaits que l'on attribue aux seigneurs de Rouvres. De plus, on leur reproche d'avoir em­ployé la ruse et la violence pour triompher des jeunes filles dont la vertu avait résisté à leurs tentatives de séduction. Eux aussi se donnaient le cruel passe-temps de tirer sur les cou­vreurs qu'ils apercevaient sur les toits. Au reste, ce bizarre incident de la tradition a été reproduit, à propos de plusieurs grands personnages qui, à tort ou à raison, s'étaient attiré l’animadversion publique. Nous avons entendu, maintes fois, des vieillards, qui avaient retenu des préjugés de la révolu­tion cette accusation calomnieuse, nous affirmer que dans sa jeunesse, le comte d'Artois, depuis Charles X, ne se faisait pas faute de cette licence féodale. Il faut avouer que si ce vieux conte ne tire pas son origine de quelque fait réel de date fort ancienne, le peuple s'est encore montré, cette fois, bien habilement ingénieux dans ses inventions, et qu'il eût été difficile d'imaginer quelque chose de plus expressif pour dépeindre l'impitoyable légèreté et la cruauté dédaigneuse avec laquelle ses maîtres disposaient jadis de son sort.

VERDUN Souvenir d'un poilu - Hommage à mon grand-père Fafin de Creully

Ce porte-monnaie tâché de sang a appartenu à un soldat de 1914-18 de Creully.
A l'intérieur des pierres à briquet et une médaille en tissu avec une inscription "Agnuis Dei".
Ce soldat qui se nommait Louis Fafin a passé des mois  dans les tranchées près de Verdun. Il fut bléssé.
Ci-dessus une photo d'un terrain aux traces d'impactes de bombes et des tranchées.
 

Voisin de Creully, le moulin de Saint-Gabriel-Brécy

La découverte de  ce document du moulin d'Eugène Roussel me permet de vous présenter l'association qui s'est attachée à sa restauration.
 l'Association du Moulin de Saint Gabriel
L'association veut :
- contribuer à la restauration, la conservation et l'entretien du moulin.
- organiser des manifestations d'intérêt culturel, artistique, historique, économique ou touristique.
http://association-du-moulin-de-saint-gabriel.e-monsite.com