CAMEMBERT MUSEUM et CREULLY.BLOGSPOT


Camembert Muséum est le site d'un passionné d'étiquettes de fromage, qui cherchait tout d'abord un moyen de partager avec son enfant sa passion pour la tyrosémiophilie. Le plus jeune est un passionné d'informatique, le plus vieux un modeste collectionneur, d'où l'idée de fusionner leurs  deux passions en créant un site internet. Camembert Muséum a pour projet de vous faire découvrir de belles images du passé, intensément chargées d'histoire. Des histoires de familles modestes ou de grands industriels fromagers. Tous ont contribué à l'essor de l'industrie laitière en France.

La collaboration entre nos deux sites va nous permettre d’échanger documents et informations.
Bonne promenade sur Camembert Muséum:
http://www.camembert-museum.com/

CREULLY Mai 1944 trafic de sucre....
Une fromagerie du Bessin était mise au pillage.



Cela durait depuis déjà quelque temps. La police de l'agglomération caennaise n’était pas peu étonnée de constater, par des recoupements, que du sucre était vendu à Caen, semblant provenir de vols, et la police judiciaire de Rouen fut alertée pour enquêter sur cette affaire.
C'est ainsi qu'il y a quelques jours arrivait dans notre ville l'inspecteur Déterville officier de police judiciaire, et son adjoint, l'inspecteur Pierdet.
Tout d'abord, les policiers acquirent la preuve que, de novembre 1942 à juin 1943, environ 3.500 kilos de sucre avaient disparu du magasin entrepôt de le laiterie de M. Paillaud de Creully. Enquêtant sur place, ils suivirent une piste qui les amena rapidement à interroger plusieurs individus susceptibles d'avoir participé à ces vols. Leur intuition était bonne, car ils devaient mettre aussitôt la main au collet de cinq voleurs, les nommés Roger F., 19 ans; Clément G., 23 ans et son frère, R., 20 ans: Louis L., 24 ans, demeurant tous les quatre à Creully; enfin Marcel M., 34 ans, domicilié à Tourville sur Odon. Toute la bande était employée à la maison Paillaud.
Habilement questionnés, ils reconnurent qu'ils avaient agi avec la complicité des nommés Gilbert L., 18ans, et Gilbert J., 23 ans, demeurant, eux aussi, à Creully. Pénétrant de nuit chez M. Paillaud, ils chargeaient sur leur dos des sacs de 100 kg de sucre, et, après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres, ils allaient entreposer leur précieux butin, soit dans un garage leur appartenant et situé route de Lantheuil, à Creully, soit chez M. et Mme L., parents du jeune Gilbert L., commerçants à Creully, dont la bonne foi semble établie .
C'est dans l'un ou l'autre de ces deux endroits que Robert L., 30 ans demeurant 100, boulevard des Alliés, à Caen, venait chercher le sucre en camionnette. D'après les voleurs, il le vendait 10 francs le kilo, mais il semble bien établi que Robert L. l'achetait une soixantaine de francs à son frère Gilbert. Toute la bande se réunissait chez la femme Alphonsine L., 59 ans, débitante à Creully, qui leur servait des consommations à crédit et les poussait ainsi à répéter leurs vols. La complicité de cette commerçante est d'autant plus flagrante qu'elle a également été obligée de reconnaître avoir reçu du sucre dérobé. De même, la femme Charlotte R., 47 ans, restauratrice à Bayeux, sera poursuivie pour en avoir acheté.
Au cours de leurs investigations, MM. Déterville et Pierdet, inculpèrent encore Jean C., 22 ans et Gabriel J., demeurant également à Creully, qui reconnurent avoir de leur côté, eux aussi volé du sucre. Enfin, Marcel L., 28 ans; Albert C., 48 ans et René L., 31 ans ont reconnu avoir dérobé des boîtes de lait. Quatre caisses de cette denrée si rare ont été volées par G. et M., et c'est un nommé Roger G. , 22 ans demeurant à Langrune-sur-Mer, qui les a achetées,
Evidemment, tous ces individus ont été entendus par M. Brossault, juge d'instruction, chargé de l'affaire, et trois d'entre eux, les frères Robert et Gilbert L., principaux instigateurs de ces cambriolages, ainsi que M., ont été écroués à la maison d'arrêt.

Un petit jeu pour les vacances de Pâques.

 Lequel des carrés ci-dessous n'éxiste pas dans la représentation ci-dessus du buvard Paillaud
Réponse dans la colonne de droite en bas.


Aux petits soins de l'échauguette de Creully...



Au plafond de l'échauguette se trouvent alliées les armes des de Sillans à celles de Rohan par suite du mariage contracté en 1602 par Antoine III et Sylvie de Rohan, fille de Louis de Rohan, prince de Guémené.


Elle était petite la voleuse de Creully...

Juillet 1988.
Claude Miller, cinéaste, tourne à Creully des scènes de son film "la petite voleuse". Il trouvera parmi les habitants des comédiens locaux.
Les photos ci-dessous, issues de la presse locale nous en présentaient certains.




Derrière Charlotte Gainsbourg, la maison où je vécus à Creully.

Creully - Des cachets postaux














Cachet rond à date
Grand cachet de 29mm
A cette date le Calvados avait le N°13
1836


PP: Port payé












Petit cachet rond à date (20mm)
1841















Cachet rond moyen à date (25mm)
1841









Petit cachet rond à date (20mm)
1862
Timbre: effigie de l'empereur Napoléon III. Légende "Empire Franc". Papier teinté. Non dentelé.

Oblitération losange petit chiffre sur le timbre.

1950 - La fête saint Clair sur la place du marché de Creully

Merci à René LEMARS pour cette photo issue de sa collection.
Nourrir ce blog est un passe-temps agréable quand on est, comme moi, un mordu sur un thème précis : l’histoire de « Creully » le village qui m’a vu naître.
Mon but est de rassembler le maximum d’informations historiques, non seulement sur les châteaux ou l’église, mais aussi sur la vie du village lors des siècles passés.
La vie d’une localité, de ses habitants, de ses activités industrielles, commerciales et artisanales est une source  d’histoires  et de faits qui forgent le passé ; un « hier »  à ne pas oublier.
C’est pour cela que j’essaie, grâce à beaucoup d’entre vous, à rassembler le maximum de documents.
Partir « fouiner » dans les archives, qu’elles soient départementales ou nationales même internationales est pour moi ponctuer de satisfaction lors d’une découverte.
Je sais que dans des foyers de Creully, il y a des documents (souvent des photos) qui seraient utiles à la mémoire locale; n’hésitez pas à me les confier pour être scannés. Ils vous seront rendus aussitôt.
Contactez-moi au 02 31 92 59 75 pour participer à la mise en mémoire de l’histoire de notre commune.

Les maires de Creully et leur signature

Signatures des plus anciens maires recherchées dans les documents d'état civil aux archives du Calvados

Eglise Saint Martin de Creully

Je suis en pleine réalisation du schéma de notre église, si vous avez des observations, faites moi les parvenir.

La grille de l'église de Creully......

Un internaute me demande si la grille actuelle qui sépare le choeur et la nef de l'église Saint Martin de Creully est la même qu'il a connu devant le maître autel dans les années 50.

Réponse: OUI - Ci-dessous photo de 1949

Après la plus grande catastrophe que subit Creully....

Texte publié après la grande catastrophe de 1840

Il y a quelques jours encore, après avoir erré, ici, dans de fertiles el riantes campagnes, là, dans celle vallée de prairies qu'arrosent les eaux de la Seulle, et où bondissent tant et de si beaux troupeaux , l'œil se reposait agréablement sur le bourg qu'il trouvait là-bas , au haut d'une légère éminence, comme une ruche, prête à répandre dans une plaine magnifique ses essaims de travailleurs; il y a quelques jours encore, le bonheur brillait sur le visage de tous les habitants de Creully : fiers d'avoir acheté par leurs sueurs le bien-être pour quel­ques années, pour l'hiver, — ils se reposaient avec confiance.

Et maintenant, les voyez-vous, l'œil terne, sans vêtements, sans pain, comme une troupe de malheureux mendiants?... La misère s'est étendue sur eux ; leur dénuement est aujourd'hui complet. On dirait à voir passer ces ombres livides et mal vêtues, on dirait à l'as­pect de ces débris fumants, que la guerre a passé par là : on pour­rait se croire transporter à ces époques désastreuses où l'Anglais, maitre de la Normandie, promenait le fer de tous côtés ; à ces temps où Creully, après avoir longtemps résisté, tombait sanglant et ruiné au pouvoir de l'ennemi.

Un travail de passionnés aboutit à un superbe livre sur FONTAINE-HENRY

Les auteurs passionnés: Jacques Avoine, Thierry Baudouin, Alain Baudry, Pierre Bouet, Alain Chambellan, Dominique Cliquet, Michèle Collin,Jean Luc Dron, Etienne Faisant et Jean Marc Giret.
Je tiens à féliciter les auteurs pour ce beau travail présenté samedi dernier à Creully.

POURQUOI fête-t-on SAINT CLAIR à Creully?

Une habitante de Creully me demande pourquoi fête-t-on Saint Clair dans sa commune.
Essayons de répondre.

[Avant tout, repérons Saint-Clair-sur-l'Elle non loin de Saint Lô dans la Manche. La commune tient son nom de Saint Clair (845-884), prêtre originaire de Rochester, ayant prêcher dans la région, et de l'Elle, affluent de la Vire. En 1897, Saint-Clair prend officiellement le nom de Saint-Clair sur l'Elle.
Les seigneurs de la « Maison de Creully », issue des ducs de Normandie, furent seigneurs de Saint Clair après le mariage de Mathilde dame de Saint-Clair, avec Richard, seigneur de Creully (+ 1175).





























Ci-contre un extrait d'un texte issu de recherches sur les anciens châteaux de la Manche réalisées par M. de Gerville et parues dans les mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie en 1829












 

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1932 - Creully - Un cultivateur écrasé par son attelage

OUEST ECLAIR 06/12/32

Vers 20 heures, M. Henri Lesage, 36 ans, cultivateur, demeurant à Colombières revenait de Rauchy en compagnie de son beau-père. M. Arthur Tanquerel. Les deux hommes conduisaient chacun un tombereau chargé de pommes.


Le tombereau conduit par M. Tanquerel roulait à environ 200 mètres en avant de celui de M. Lesage lorsqu'arrive Creully, au lieu-dit « La Tourelle"; ce dernier aperçut son beau-père qui se relevait de derrière son tombereau alors que celui-ci continuait à rouler. Tout en se relevant M. Tanquerel appelait à l'aide.
M. Lesage se précipita, fit asseoir son beau-père sur l'accotement de la route et s'en fut chercher du secours.
Grâce à l'obligeance de M. Lecouteur, M. Tanquerel put être transporté en voiture à son domicile il décéda avant l'arrivée du docteur Jamin qui avait été mandé.
De l'enquête ouverte il semble résulter que la jument que conduirait M. Tanquerel glissant sur le goudron lui a fauché les jambes et l'a fait tomber sur la chaussée juste devant la roue gauche du tombereau qui lui a passé sur le corps à hauteur du bassin. Le docteur Jamin qui a examiné le cadavre a diagnostiqué un décès consécutif à des lésions internes.

Creully ou pas Creully...... Votre avis


Je vous fais suivre un courrier de Christian Reynes de Millau et je vous demande ce que vous en pensez. CREULLY ou pas Creully?

"J'ai trouvé un petit tableau qui représente une tour au pied de laquelle se trouvent des chaumières et coule une rivière. Je cherche depuis longtemps de quel château il peut s'agir. Ce matin, j'ai trouvé qu'il avait pas mal de points communs avec le château de Creuilly, d'après la vue contenue dans un ouvrage sur la Normandie que j'ai consulté dans une brocante. Libre interprétation de l'artiste?. J'ai fait quelques recherches sur internet et j'ai trouvé votre blog. Qu'en pensez vous? Merci"

Creully - 17 février 1955 - "Les comédiens vagabons" et l'élection de la Duchesse de Creully

Dimanche 17 février 1955
Article de La Renaissance Du Bessin
Spectacle et élection de la Duchesse de Creully

 Deux jolis spectacles donnés par Les «Comédiens Vagabonds», troupe locale de la coopérative postscolaire, aboutirent à l’élection de la Duchesse de Creully.
Le spectacle présenté par les jeunes fut fort goûté par un public intense et attentif. «La station Champbaudet», pièce de Labiche, fut enlevée avec brio par tous les acteurs, et cette œuvre, difficile à jouer, aux dires de certains, donne bien une preuve évidente du travail fourni pour arriver à ce résultat digne d’éloges.
Mme Champbaudet (Elisabeth Collet) fut une veuve aux expressions multiples, sachant passer du digne à l’aguichant et du tendre au dramatique. Avec la même aisance. Mme Nina (Aliette Paysan) campa magistralement le type de la vieille fille, veillant avec beaucoup d’autorité et  de savoir-faire  sur le bonheur de sa nièce : Caroline (Fernande Hue), jeune fille innocente, qui étalait avec beaucoup de bonne volonté tout son savoir devant un éventuel fiancé.  A Pierre Pinchon, notre fidèle et valeureux comédien, revenait le rôle ingrat de Tacarel, jeune homme peu scrupuleux, n’hésitant pas à faire le malheur d’une pauvre veuve qui l’adore, pour son bonheur personnel, et qui lui précipite  dans les bras un monsieur Durazoir (Paul Rambert) irrésistible de ridicule, qui termine sa demande en mariage par une… crise aigüe de rhumatismes.
Le père de Caroline monsieur Letrinquier, était dignement tenu par Jean Claude Carabeufs ; le domestique Maurice Jamin sema la note comique : ses maladresses et… ses malices déchaînèrent l’hilarité de la salle. Jean Rideau fut un voisin terrible emporté, et Nicole Balzac, une soubrette délicieuse.
Les intermèdes furent très appréciés. Nous ne reparlerons pas du ballet «La féérie de la forêt» qui, sur la demande générale fut reproduit aux deux représentations et obtint encore un franc succès ; il est vrai que tout le petit monde qui l’interprétait était si gracieux, si bien rythmé et disons-le, si franchement heureux de danser que cela faisait plaisir à voir.
Une nouveauté : «les poses plastiques de Maurice et Jo» eurent beaucoup de succès et permirent d’admirer la musculature de deux beaux garçons… de Creully. Compliments pour leur parfaite harmonie.
Bernard Pagnon nous charma par l’interprétation fort réussie de plusieurs arrangements de chansons modernes à l’harmonica.
Paul Rambert eut un succès fou dans son tour de chant, et comme d’habitude, Mlle Lamy et M. Fourras se dépensèrent sans compter au piano et au violon, ce dont nous les remercions bien sincèrement.
La matinée était rehaussée par la présence du jury  l’U.F.O.L.E.A. que présidait M. Duclos, inspecteur primaire à Caen, entouré de M. Ledrans, inspecteur primaire de Bayeux et Madame, M. Gibert, délégué U.F.O.L.E.A. et Madame.
La soirée présidée par M. Paillaud et la Duchesse de Normandie assistés de la première Duchesse de Creully et du conseil municipal se termina par l’élection de la Duchesse de Creully.
La réception officielle de la Duchesse de Normandie, fut faite par M. Henry, président de la fédération Normandie – Canada. Pierre Pinchon, au nom de ses camarades de la troupe Creulloise, remit à la Duchesse une belle gerbe d’œillets roses.
A l’appel de leur om, les quatre candidates au titre de Duchesse d’un soir, tremblantes d’émotion, répondirent de bonne grâce aux questions d’André Foubert, présentateur de l’élection.
Une grande majorité des suffrages alla à Mlle Eliane Gilette qui, sous les applaudissements de la salle, fut proclamée Duchesse d’un soir de Creully. La première dame d’atour  fut Mlle Marie Thérèse  Girard et la deuxième Mlle Hamp.
Après la distribution de cadeaux, offerts gracieusement par M. Paillaud, de généreux  commerçants de Creully et de Caen et des membres  du conseil municipal, la soirée s’acheva par une quête destinée à entretenir les tombes des Canadiens tombés au cours des combats de la Libération, à recevoir les familles venues s’incliner sur leurs tombes.
Mlle Décommer, première Duchesse de Creully, remit un joli service de table à sa remplaçante et dans un baiser fraternel, sous les applaudissements, lui transmit tous ses pouvoirs.
Nous voulons adresser un merci spécial, car ils le méritent, à tous ceux qui bénévolement ont transformé les panneaux de la scène, principalement  à E. Vivier et B. Pagnon, qui depuis une bonne semaine empiètent sur leur sommeil pour que leurs compagnons jouent dans un décor charmant.

Les chevaux ramasseurs de lait de la laiterie Paillaud de Creully

Avant l'arrivée des camions pour le ramassage du lait dans les fermes, la laiterie Paillaud utilisait des chevaux. Non loin de l'usine, dans une cour qui donne dans la rue qui descend à la rivière, il y avait une écurie.
A droite de ce garage.