1899 - A travers la presse régionale - Ca "barde" entre la maire de Creully et le conseiller général du canton...

Le journal de Bayeux Mars 1899
Le journal de Bayeux Mars 1899
Le Bonhomme Normand  Mars 1899
Le journal de Bayeux Mars 1899 Le Ministre Lebret ne vint pas à Creully; son père venait de décéder.
Le Bonhomme Normand  Avril 1900


Appel à témoignage : La Pierre de Creully

Fidèle à ses objectifs l’Association culturelle du Prieuré Saint Gabriel entame dès maintenant la préparation de l’exposition consacrée à « La pierre de Creully » qui se tiendra au cours de l’été 2014 dans la Chapelle du Prieuré Saint-Gabriel (14).
A cette occasion nous sommes à la recherche de documents divers qui pourraient nous être prêtés pour la préparation de l’exposition représentant les carrières de pierre de Creully et le travail des carriers tant gravures, cartes postales, photos, dessins que témoignages écrits. Nous recueillerons avec un grand plaisir
Pendant les deux mois de l’exposition nous aimerions pouvoir présenter outils, vêtements ou tout autre témoignage se trouvant en lien avec la pierre de Creully, si proche mais différente de la pierre de Caen avec laquelle on la confond souvent.

A vos greniers donc, et déjà merci pour votre aide.
Association culturelle du Prieuré Saint Gabriel
24 rue Saint-Thomas Becket
14480 Saint-Gabriel-Brécy
claudie.f-d@orange.fr

Creully - Octobre 1866 - La veuve et la bonne.


Une jolie veuve recevait dernièrement une bonne, qu'on lui expédiait de Creully.
L'envoi lui plut.
    Vous aurez cent écus de gages, la nour­riture, et je vous habillerai, dit la dame.
La future femme de chambre accepta ces offres avec une joie étonnée.
Le lendemain, à son lever, la jolie veuve désirant utiliser sa nouvelle dame d'atours, donne un coup de sonnette.
Personne ne se présente.
Nouveau coup de sonnette, même ré­sultat.
Il faut bien se passer de ce qu'on ne peut avoir. C'est ce que la maîtresse comprit ; car elle se leva seule, puis elle courut à la chambre de sa bonne, qu'elle trouva étendue mollement dans son lit, les yeux tout grands ouverts...
   Vous ne m'avez donc pas entendue son­ner?
    Si fait, Madame !
    Eh bien ! pourquoi ne veniez vous pas ?
    J'attendais.......
    Comment ! vous attendiez !
    Dame ! il avait été convenu que vous m'habilleriez !

Creully - Ah! le bon curé mes amis!

Je précise que l'article ci-dessous est extrait du "journal de Bayeux" de novembre 1904 (journal anticlérical).

        Ah ! le bon curé, mes amis !
                                                     Que celui de notre pays !

La scène s'est passée dans une coquette commune des bords de la Seulles où le bère est réputé  « raide bon et de toute première ».

Eu vue de célébrer la fête locale avec tout l'éclat possible, les jeunes gens de la com­mune, garçons d'initiative, ont eu l'heureuse idée de s'adresser à la générosité des person­nes que le sort et les intérêts de ce coquet pays ne laissent pas indifférentes. Au cours de leur tournée, ils frappèrent à la porte d'une excellente dame, bien connue à Bayeux pour ses inépuisables largesses, et, comme d'habitude, leur appel fut entendu. Ce fut le curé de la paroisse qui reçut les dix francs de l'aimable donatrice avec prière d'en disposer pour la fête en question.

La Seulles n'est pas le Pactole et nos jeunes gens estimant que ces dix francs ne seraient pas superflus se permirent d'aller les deman­der à M. le curé.

M. le curé n'avait pas le temps et pria la jeunesse de repasser.

Elle repassa. Mais, ô comble de la guigne, M. le curé, à l'heure précise où l'on se pré­senta chez lui pour la seconde fois, offrait à un de ses bons amis un gueuleton soigné, si j'ose m'exprimer ainsi, et dont tous deux se pourléchaient les babines.

Vous pensez bien que ce n'était pas l'heure de venir réclamer au bon curé les deux thunes pourtant si impatiemment désirées. Ce­lui-ci le fit bien voir aux importuns.

— Vous m'ennuyez, dit-il aux réclamants qui humaient de la porte du presbytère non pas le piot mais les délicieuses effluves de la cuisine si bien faite par Margot, vous m'en­nuyez, et pour vous punir de votre insolence, j'emploierai les dix francs qui me furent confiés à une œuvre plus pieuse que la vôtre.Diman­che matin Je mettrai cinq francs à la quête que je ferai et dimanche soir je remettrai cinq autres francs à la requête que je re­ferai!!!

C'est ainsi que contribua à la réussite de la fête locale le bon curé de X.... sur la Seulles et ses paroissiens trouvèrent originale cette manière d'étouffer la bonne galette d'autrui.

L'excellent homme n'a oublié qu'une chose : nous dire si la quête était à son bénéfice. En ce cas tout s'expliquerait car dans ces temps de persécution religieuse, on ne saurait trouver mauvais qu'un curé pense à se garder une poire pour la soif et, comme feu Tircis, songe dès maintenant un peu à la retraite.

Creully - Honneur passe richesse...

Au dessus de la porte d'entrée du château nous pouvons voir le blason des Marguerye, ancien propriétaire.
Malheureusement l'inscription est illisible.
Après quelques recherches, j'ai pu retrouver celle-ci:
"HONNEUR PASSE RICHESSE"

Creully - La rue d'Arromanches

La rue d'Arromanches
La rue Montgomery


Creully - L'atelier Marie rue de Caen

C'est une épicerie qui occupe maintenant les lieux



La façade le l'atelier de serrurerie du temps de Monsieur Marie


L'atelier en 1900 (Monsieur Marie à gauche)

L'atelier en 1908





1941 - Ecole de Creully

"Ouest-Eclair" du 19 Avril 1941

Qui vient sur mon blog?

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Creully - La vraie situation de la léproserie

Nous essayons de situer avec précision l'emplacement de l'ancienne léproserie (Maladerie) de Creully.
Avec une photo vue du ciel, nous sommes certainement arrivés à notre but.

Si Creully m'était conté...

Jeudi dernier, à Bayeux, j'ai présenté une partie de l'histoire de mon village natal.
 

Le conseil municipal de Creully - 1870

Extraits du procés-verbal d'installation du conseil municipal en 1870.



Une carte postale de la façade du château de Creully inédite dans ma collection.

Les vues de la façade Sud du château sont innombrables. Je pensai les avoir toutes dans ma collection de 450 cartes postales...et bien NON.
Le vendredi 26 octobre, je me suis rendu au salon des livres et vieux papiers, porte de Champerret, à Paris; je découvris la carte postale semi-moderne ci-dessous avec une camionnette devant la tour de la façade.

Les inscriptions à l'école public de Creully en 1869

Peut-être allez-vous retrouver un de vos aïeux dans la liste des enfants ou dans la colonne du parent...
 

Le tambour du dernier Garde-champêtre à pied.


Le dernier garde-champêtre annonceur au son du tambour était Monsieur Pelcat que nous voyons sur la photo ci-dessous prise lors d'un Noël des sapeurs pompiers de Creully.
L'enfant (à gauche) devant Mr Pelcat n'est autre que votre serviteur...

Drame à Creully - Une mère de 11 enfants trouve la mort.



Dans les eaux bouillonnantes



 
Mardi soir, Mme Vve G., 61 ans, ouvrière agricole, demeurant à Tierceville, quittait son domicile à bicyclette pour se rendre, comme tous les jours, à son travail. Elle ne devait pas reparaître. Victime d'un acci­dent, Mme G., qui avait heurté le parapet du pont de la route d'Arromanches, à la sortie de Creully, avait été projetée dans les eaux grossies par les pluies.
D'habitude. Mme G. se rendait à son travail, chez M. Levoir, cultivateur à Creully, en coupant à travers les champs. L'employée était une personne toujours exacte. Mardi, pour une raison quelconque. Mme G. avait utilisé sa bicyclette.
Le premier inquiet a été M. Le­voir, employeur de Mme G., qui devait venir chez lui pour traire les vaches à 17 heures, comme tous les jours.« Ne la voyant pas arriver, je suis allé chez elle à Tierceville. Son jeune fils m'a appris qu’elle était partie à bicyclette. Sans doute avait-elle descommissions à faireà Creully.»
M. Levoir ayant aperçu la bicy­clette de Mme G., alla demander le concours de son commis pour re­connaître la machine. C'était bien le vélo de la brave femme.
« Le vélo, je l'avais bien vu... » C'est M. Pézeril qui parle. Habitant de la maison sous laquelle passe le cours d'eau, il fut intrigué de le voir. « Je ne pouvais dire à qui il appartenait. C'est M. Levoir qui l'a reconnu. Mais j'ai tout de suite pen­sé à un accident... »
Mr Pézeril
Il n'y a donc pas de témoin de l'accident. Cependant la cycliste a été vue dans la descente de la côte qui précède le pont. Une rude cote. Il a été précisé que Mme G. des­cendait avec rapidité, emportée par son propre poids. La cycliste a dû manquer son virage et sortir de la route sur sa lancée, pour se diriger vers l'entrée de la cour de M. Pezeril. Les traces du contact du vélo sur le parapet sont visibles. Mme G. a certainement basculé pour tomber dans le courant. Peut-être était-elle assommée par le choc.
Cependant, jusqu'à hier matin à 10 heures, la noyade de Mme G. n'était qu'une hypothèse. Appuyée sur des détails solides, mais une hypothèse. La confirmation, les pompiers l'ont fournie en retirant avec un grappin le tablier de la dis­parue. Le vêtement a été formelle­ment reconnu par la fille de Mme G. : «C'est bien le tablier de maman...» Et de constater : « La bretelle est arrachée... »
Un vélo adossé seul...
Sans doute a-t-il été arrachée dans le choc avec le parapet. Ainsi le tablier n'apportait pas la preuve que le corps se trouvait au même endroit. Il pouvait logiquement avoir été emporté très loin. La rivière est profonde de trois mètres sur deux kilomètres.
C'est pourquoi à ce moment, le commandant des pompiers, M. Châtaigner, a pris une décision prati­que en divisant les pompiers en deux groupes. Un groupe partant de Colombiers, allant à la rencontre de celui qui descendait le courant à partir de Creully.
Après la découverte du tablier de Mme G., le fils aîné de la dis­parue se rendait à la brigade de gendarmerie et demandait qu'un plongeur soit appelé pour procéder à des recherches sous la maison de M. Pézeril,
« Je veux, disait le fils aîné, au nom de la famille, que tout soit mis en œuvre pourretrouver notre mère. »
 
Mr Levoir, employeur de madame G. a participé aux recherches
Dans cette famille, ils sont onze enfants : quatre frères et sept .sœurs. Le plus jeune, un garçon de 15 ans, vivait avec sa mère.
C'était le dernier à rester à la maison. Tous les autres, plus grands, ont suivi leur chemin dans la vie, mais aujourd'hui tous se retrouvent unis autour du benjamin privé d'une mère dont il avait encore besoin pour vivre, et d'un père disparu lui aussi il y a deux ans. Il n'a pas éténécessaire de faire intervenirun homme-grenouille pourplonger sous la maison de M. Pézeril.Le corps de la malheureuse noyée,disparu depuis mardi soir à 17heures, devait être retrouvé hier matinà 11 h.30, à 2 kilomètres en aval,dans latraversée d'un her­bage, sur le territoire de la com­munede Tierceville, la commune de Mme G. On comprend que les recherches dirigées mardi soir, jusqu'à 22 heures, sous l’autorité des gendarmes n’avaient pas abouti. Le courant, d’une violence rare, le flot gonflé par les inondations, ont entraîné avec rapidité Mme G., malgré les branches et obstacles qui n’ont pas manqué d’accrocher les vêtements.
(Je n'ai pas retrouvé la date exacte)




Le Bloc de Creully.



Un grand merci à Didier Marin qui m'a remis cet ensemble de 10 cartes postales datant des premières années 1900. L'éditeur est A.Dubosq, curé à Commes près de Port en Bessin.