Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Le porche inachevé.

Le manoir seigneurial dit "château de Banville en Villiers", qui se situe au nord de l'église, à sa gauche,  nous offre une porte d’entrée remarquable comme architecture. Les frontons de cette porte, les uns triangulaires, les autres arrondis, ses bossages, ses guichets triangulaires en saillie annoncent bien que sa construction date des premières années du XVIIe siècle (Henri IV).
En s'approchant de cette porte, on remarquera que les frontons triangulaires ne sont pas terminés. On ne sait pas pourquoi les bâtisseurs et sculpteurs n'ont pu terminer leur ouvrage.


L'arrière du porche

1831 - Creully sur Seulles - La construction du futur magasin de Mme Vigor.

Ci-dessous, l'arrêté municipal du premier mars 1831 autorisant Monsieur Lemarchand Michel Isidor (pharmacien) à construire ce bâtiment dans le prolongement de la maison existante entre la place de l'église et celle du marché. 
M. Malassis Paul succéda à M. Lemarchand. Ce bâtiment fut transformé plus tard en forge par M. Michel Doutressoulle, maréchal-ferrand.
M. Durand reprit la forge après M. Doutressoulle.

Puis ce fut Madame Vigor qui ouvrit un magasin de nouveautés.

Creully - les cadrans solaires du château

L'histoire du cadran débute avec celle de l'homme. "Le Soleil est la grande horloge du monde" disait Voltaire.
La première horloge fut une tige plantée dans le sol (tige appelée gnomon, du grec "indicateur"). Il existe un morceau de gnomon datant de 1500 av. J.C.
Les Romains ont multiplié les cadrans solaires et rendent la lecture des heures plus aisées.
Le moyen âge, moins soucieux d'exactitude les a délaissés un peu.
Du 9ème au 14ème siècle les arabes développèrent la science du cadran.
Quant à la Renaissance, elle redécouvrit avec passion, l'Art des Cadrans. Les "pendules" apparaissent sur toutes les façades des châteaux, des palais, des couvents etc...
A l'intérieur des églises, il était possible de lire l'heure sur des cadrans tracés sur le sol, en suivant la marche d'une tâche lumineuse produite par les rayons solaires passant par un trou dans un mur ou un vitrail.
C'est à l'époque de l'essor de l'industrie horlogère, aux 17ème et 18ème siècles que le cadran a sa plus grande expansion. L'engouement devient tel qu'il entraîne la création de cadrans portatifs (cadran de berger par ex.)
Au 19ème siècle, on note un léger ralentissement dans leur réalisation mais ceux qui sont alors construits sont de véritables objets scientifiques.
Au 20ème siècle, on aurait pu croire à leur disparition mais ils continuent de passionner les amateurs d'Art et les amoureux du ciel.

Les cadrans de la façade du château
Texte empreinté à http://www.cadran-solaire.fr

Un dessin témoin de l'hôpital Belge de Villiers le Sec (Creully sur Seulles)

En pénétrant dans Villiers le Sec, en venant du bourg de Creully, nous apercevons une grande bâtisse en pierres de taille sur notre droite. C’est l’ancien petit séminaire construit en 1824. Avant d’être transformé en maison de retraite pour les anciens combattants français qui fermera ses portes en 2000, il était du début décembre 1916 à décembre 1918 un hôpital belge pour recevoir les blessés de ce pays voisin.

Dans le grenier des communs de cette propriété qui servait de dortoir pour les soldats belges, une cheminée dont le trumeau est enduit de plâtre supporte un dessin fait au charbon de bois qui représente la cathédrale Notre-Dame d’Anvers.
Photo de la Direction Régionale des Affaires Culturelles
N.D. D'Anvers

Creully sur Seulles - Le prieuré de Saint Gabriel par A. de Caumont.

Je vous présente le petit fascicule d' Arcisse de Caumont sur la prieuré de Saint-Gabriel paru en 1900. Une édition spéciale réalisée par Marcelle et Emmanuel Fauchier Delavigne après leur achat du Prieuré et la transformation en École d'Horticulture afin de mieux faire connaître le site et son activité.