Creully sur Seulles - Appel à la population. Vos souvenirs de la libération de 1944.

1944-2019 ! En juin prochain, le 75e anniversaire du Débarquement sera fêté. La mairie de Creully-sur-Seulles s'associe à l'organisation de cette commémoration.
Les événements qui se sont déroulés à Creully et dans les villages voisins à partir du Débarquement ont fait de ce village le point névralgique de la libération. Mais comment vivait-on à Creully et dans les villages voisins pendant la Seconde Guerre mondiale ? Pour proposer une chronique photo historique, la mairie a besoin de tous.
Les élus lancent donc un appel pour obtenir le prêt de documents de famille et de photos d'époque qui permettront de composer une mosaïque des événements marquants du village et des alentours entre 1939 et 1945, afin de présenter une exposition en juin 2019. Tous les documents papier à envoyer à : Mairie de Creully, "Photos 1939-1945", 7 place Edmond Paillaud, 14480 Creully, seront numérisés et restitués.

Les carrières d'Orival - La pierre de Creully

Depuis quand datent les carrières d'Orival où est extraite la pierre de Creully?
Malheureusement, pas de dates précises mais voici des écrits datés où l'on parle des carrières d'Orival.
Cadastre de 1811
Lors de mes recherches, j'ai pu parcourir l'essai historique du Père Godefroy Madeleine sur l'abbaye de Juaye-Mondaye et j'ai pu y découvrir une anecdote sur l'origine de nom "Orival". Permettez-moi de ne pas être tout à fait d'accord avec le père l'Hermite.
Aux Archives Départementales du Calvados nous trouvons une trace des carrières d'Orival en 1485.

Dans un répertoire de sceaux nous pouvons lire qu'en 1227 il était question du moulin d'Orival.

Nous remontons plus loin dans le temps - XIème siècle - en lisant l'extrait ci-dessous d'un mémoire de la Société des Sciences, Arts et Belles lettres de Bayeux de 1891 sur la cathédrale de Bayeux dans sa première forme et jusqu'à sa Dédicace en 1078.





Les matelots de Creully (Creully sur Seulles) enrollés en 1781 à Brest.


Nous sommes sous le règne de Louis XVI, Une ordonnance dite des Bourbons, du 3 janvier 1779, décide une augmentation de 11.500 hommes, le nombre des matelots classés dans les provinces des Flandres, Picardie, Normandie, Bretagne, Poitou, Aunis, Saintonge, Guyenne, Roussillon, Languedoc, provinces et îles dépen­dantes desdites provinces.

En voici des extraits.

Dans toutes les provinces maritimes du royaume, les ha­bitants des paroisses situées sur le bord de la mer, sujets au service du garde-côte, depuis l’âge de seize ans jusqu’à trente-six, qui ne seront pas classés ou compris dans les com­pagnies de canonniers garde-côtes, fourniront des hommes pour l’entretien et le service des classes.

Le nombre des matelots qui sera fourni par chaque pa­roisse garde-côte, sera et demeurera fixé à la moitié de celui qui aura été fourni pour les compagnies de canonniers ; et ce nombre sera déterminé par le règlement arrêté par le roi, pour fixer le nombre, la division et l’étendue des compagnies de canonniers garde-côtes.           

Le tirage des matelots se fera comme celui des canonniers, par la voie du sort, et de la manière qui est prescrite par les art. 21, 32, 33 et 34 de l’ordonnance concernant les canon­niers garde-côtes, du 13 décembre 1778.

Le service des matelots sera de cinq années consécutives, après lesquelles lesdits matelots seront licenciés, et jouiront pendant dix ans de l’exemption du tirage pour les compagnies de canonniers garde-côtes.

Les hommes qui se présenteront de bonne volonté pour servir cinq ans dans les classes, y seront admis, et le nombre de ceux à faire tirer au sort dans la paroisse de laquelle ils se­ront habitants, sera diminué en proportion. Entend S. M. que lesdits matelots, après qu’ils auront été licenciés, soient exempts pendant quinze ans de tirer au sort pour le service des compagnies de. Canonniers garde-côtes.

Il sera remis par les commissaires des guerres chargés du tirage, aux commissaires des classes employés sur les côtes, un registre qui contiendra le nom, l’âge, le lieu de la nais­sance de chaque matelot, et le nom de la paroisse pour laquelle il servira.

Je vous présente ci-dessous des creullois concernés.
 (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Le parchemin de Robert de Creully.

Imaginez-vous dans la salle de lecture des Archives Départementales du Calvados, vous cherchez des informations sur l'histoire de Creully et vous découvrez un document datant de 766 ans.
Cela m'arriva au mois de mai dernier.
Ce parchemin indique que Robert de Creully donna à l'abbaye d'Aunay, en 1252, vingt sols tournois de rente, à prendre tous les ans en sa foire de Saint-Clair.
Ce Robert de Creully n'était pas Baron car il n'était que le frère puiné de Richard III, Baron de Creully.
Sur la photo ci-dessous, le seau est en partie brisé et illisible.
L’abbaye de Sainte-Marie ou de N. D. d'Aunay  de l'Ordre de Citaux, faisait partie du diocèse de Bayeux. Elle fut fondée, vers l’an 1131 , par Jourdain de Say ( de Sacio ), seigneur normand ; mais la charte de fondation, ainsi que celle de son fils , Gilbert de Say, de l’an 1151, n'existent plus aux archives.