Bénédiction et rebénédiction de la Croix du cimetiére du Creully (Creully sur Seulles)

     Le 2 novembre 1875, le service de la commémoration des fidèles trépassés, auquel assistaient plusieurs prêtres du canton, fut célébré par M. l’abbé Ducellier, vicaire général et doyen du chapitre. 

Immédiatement après, le clergé et les fidèles se rendirent processionnellement au cimetière pour la bé­nédiction de la Croix, en chantant le Véni, Creator. Arrivé au pied du monument, M. l’abbé Ducellier procéda à la bénédiction du monument ; puis, le R. P. Granger, du haut du piédestal, exposa en quelques mots, la vertu de la Croix, à l’om­bre de laquelle reposent les cendres des chers défunts, et développa ces paroles de l’épître du jour : O mort, où est ton aiguillon ? O mort, où est ta victoire ?... 
La procession rentra à l’église au chant du Te Deum.


Un samedi de 1876 vers trois heures de l'après-midi, une procession se dirigeai vers

 le cimetière au chant du Vexilla Regis. Les membres du Conseil de fabrique suivaient le dais. Après les prières liturgiques, l'abbé Ducellier procéda à la bénédiction de la Croix du cimetière. Sa Grandeur avait remis jusqu’à ce moment le Libera que l’on a l’habitude de chanter après les cérémonies de la confirmation qui eurent lieu avant cette cérémonie. 

La procession rentra à l’église au chant du Te Deum.

Pourquoi deux bénédictions pour cette Croix du cimetière de Creully ?
     Neuf jours après la première cérémonie, un terrible ouragan  renversa la Croix et elle a dû être remplacée.